Depuis la sortie de 1 :54, le premier long métrage de Yan England, des témoignages en lien avec l’intimidation nous parviennent de partout à travers la province. Autant sur le Web qu’en personne, vous êtes nombreux à venir partager avec Yan et son équipe, des situations que vous avez vécues ou qui teintent toujours votre quotidien. […]
Lire la suite1:54 est enfin au cinéma! Antoine Olivier Pilon, Lou-Pascal Tremblay, Sophie Nélisse et Yan England avaient envie de partager avec vous leur scène favorite du film. Ne vous inquiétez pas, ils ont fait bien attention de ne pas gâcher l’effet de surprise! Antoine Olivier Pilon (Tim) La scène qui me rend le plus fier et […]
Lire la suiteLe processus de création d’un long métrage comme 1:54 est un travail de longue haleine qui implique des mois de travail acharné. En plus d’être à la tête de la réalisation Yan England signe également le scénario du film, ce qui constitue un défi supplémentaire. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui […]
Lire la suiteComme vous avez pu le constater dans le dernier article, le tournage de 1:54, fut fort marquant pour les acteurs. Incarner ces personnages représentait non seulement un défi physique de taille, mais également un travail d’immersion extrêmement particulier. Sans parler des imprévus et des situations cocasses qui sont survenus sur le plateau! Vous êtes curieux? […]
Lire la suiteLors du lancement de la bande-annonce, nous avons constaté que vous êtes très nombreux à être emballés par le film! Histoire de vous faire patienter jusqu’à la sortie en salle, nous nous sommes entretenus avec Yan England afin qu’il nous dévoile 5 faits inédits sur son film! Une vraie école, de vrais étudiants Afin de […]
Lire la suiteDepuis la sortie de 1 :54, le premier long métrage de Yan England, des témoignages en lien avec l’intimidation nous parviennent de partout à travers la province. Autant sur le Web qu’en personne, vous êtes nombreux à venir partager avec Yan et son équipe, des situations que vous avez vécues ou qui teintent toujours votre quotidien. Nous avons donc décidé de nous entretenir sur le sujet avec le scénariste et réalisateur du film.
L’histoire a été forgée à partir de deux univers que je connais très bien, soit le sport et l’école.
J’ai moi-même déjà été un coureur de 800 mètres, comme c’est le cas de Tim et de Jeff dans le film. Je suis également très familier avec la compétition sportive en général pour avoir compétitionné en tennis, natation et triathlon. J’ai aussi entrainé des jeunes de 6 à 18 ans pendant des années à la natation.
Le milieu de l’école m’interpelait. J’ai rencontré beaucoup de jeunes dans le cadre de mon métier et j’ai donné des conférences dans les écoles sur la persévérance scolaire. Tout ça m’a amené à développer un lien particulier avec les jeunes et à bien comprendre leur univers. Je les ai côtoyés et reçus leurs confidences.
Avec 1 :54, j’avais envie de vous raconter une histoire de dépassement de soi et d’explorer la compétition et la rivalité à travers la réalité de Tim, un jeune de 16 ans.
L’intimidation, c’est très complexe et c’est impossible de la résumer en une formule simple. On peut être petit, grand; avoir les cheveux roux, blonds, bruns; être super bon à l’école ou avoir de la difficulté; être une beauté fatale ou être très doué dans une discipline quelconque, tout le monde peut en être victime. C’est sournois et souvent, ça prend plusieurs formes. Par contre, je pense que bien souvent, ça commence avec des blagues qu’on peut juger anodines, mais qui prennent des proportions énormes. Je ne pense pas que tous les intimidateurs sont conscients au départ de ce qu’ils font.
La loi du silence. J’ai remarqué que dans la majorité des cas, les gens n’en parlent pas parce qu’ils ont l’impression que ce sera pire par la suite. C’est d’ailleurs le cas de mon personnage, Tim qui le dit mot pour mot dans la bande-annonce : « Ou tu te la fermes et tu fais rien ou tu te la fermes et tu règles ca par toi-même. » Souvent les amis proches, les intervenants et les parents ne sont pas au courant de la situation. Ils vivent ça seuls.
J’ai vécu certaines choses en secondaire 1. J’arrivais dans une nouvelle école qui était loin de chez moi et je faisais déjà de la télévision à l’époque. Je me faisais agacer avec ça et l’agacement prenait de l’ampleur avec les semaines qui passaient. Mais je me suis vraiment investi dans les activités parascolaires comme le sport et la musique. J’étais toujours occupé. C’est ce qui m’a sorti de ce cercle vicieux. Je n’étais plus la cible.
Non pas du tout. Mon film est un thriller psychologique portant sur la réalité d’un adolescent et non pas d’un film portant uniquement sur l’intimidation. Je suis heureux que le film touche un vaste public et je souhaite que 1 :54 puisse contribuer à ouvrir le dialogue. Profs, parents, étudiants… en ce moment, je reçois près d’une centaine de témoignages par jour.
Oui, étant donné que je ne suis pas psychologue. Au besoin je les invite à briser le silence en s’adressant à certains organismes comme Tel-Jeunes , Fondation Jasmin-Roy, etc. ou un intervenant en qui ils ont confiance.
Absolument! Il est encore à l’affiche partout au Québec. J’encourage vraiment les gens à aller le voir et à m’écrire leurs commentaires sur les réseaux sociaux! C’est toujours un plaisir d’échanger avec les gens.
1:54, présentement à l’affiche
1:54 est enfin au cinéma! Antoine Olivier Pilon, Lou-Pascal Tremblay, Sophie Nélisse et Yan England avaient envie de partager avec vous leur scène favorite du film. Ne vous inquiétez pas, ils ont fait bien attention de ne pas gâcher l’effet de surprise!
La scène qui me rend le plus fier et que j’ai le plus aimé tourner est une séquence importante de course. Je ne vous donne pas trop de détails parce que je ne voudrais pas gâcher la surprise, mais je peux vous dire que j’affectionne particulièrement cette scène. L’équipe en entier y participait ainsi qu’un nombre important de figurants et de bénévoles, donc le climat était très particulier. C’était également un accomplissement important pour Lou-Pascal et moi qui nous étions entrainés de façon majeure pendant plusieurs semaines.
Ma scène favorite est celle qui se déroule entre Tim et Jeff aux casiers. Il s’agit d’un moment crucial, car pour la seule et unique fois, on nous laisse entrevoir le passé de Jeff. L’intention du personnage nous est brièvement expliquée, ce qui nous permet de comprendre le milieu d’où il vient et surtout ce qui le pousse à être aussi compétitif envers ses pairs. Comme acteur, c’est une séquence qui demande un parfait ballant entre la concentration et le laisser-aller. C’est celle où je me suis senti le plus épanoui et qui me donne encore des frissons aujourd’hui.
Vous allez rire, mais ma scène préférée est celle où je gifle Tim! Il s’agit d’une scène importante pour les deux personnages, car c’est là où Jennifer fait comprendre à Tim qu’elle est son alliée mais qu’il faut aussi qu’il la respecte. C’était également une des scènes d’audition et ce n’était pas évident parce que je devais gifler Antoine Olivier assez fort pour que ce soit crédible, mais pas trop pour ne pas lui faire mal. Finalement, je me suis un peu trop laissée emporter et il est resté marqué au visage. J’ai dû changer de côté par la suite!
Il est très difficile pour moi de choisir une scène en particulier dans 1:54 parce que je me suis attaché à chacune d’entre elles. Mais je pourrais vous dire que les séquences de course ont été un gros défi à réaliser, et ce, tant au niveau technique pour mon équipe et moi, que sur le plan physique pour les acteurs et les athlètes. Je souhaitais les rendre le plus crédibles possible tout en conservant l’action. Nous avions peu de temps pour les tourner, mais beaucoup de travail à faire. Je suis super fier du résultat final. De plus, pratiquement, tous mes comédiens étaient présents dans ces scènes. Alors il y avait un bel esprit de famille et c’est une séquence que j’aime beaucoup dans le film.
Allez voir le film et partagez votre scène favorite avec nous J
Le processus de création d’un long métrage comme 1:54 est un travail de longue haleine qui implique des mois de travail acharné. En plus d’être à la tête de la réalisation Yan England signe également le scénario du film, ce qui constitue un défi supplémentaire. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui sur le développement de son projet, des premiers balbutiements jusqu’aux défis de tournage. Entretien avec un passionné.
1 :54 fait parti de mon quotidien depuis plusieurs années déjà. J’ai travaillé pendant trois ans à l’écriture du scénario. Je le faisais lire à des gens qui me revenaient avec leurs commentaires pour continuellement le peaufiner. Sans exagérer, je pense qu’il y a eu près d’une centaine de versions. Et finalement, en novembre 2015, on débutait le tournage du film!
En fait, oui! Dès le début de l’écriture du scénario, j’avais Antoine Olivier Pilon en tête pour jouer le rôle de Tim. J’ai rencontré Antoine pour la première fois en faisant un reportage avec lui pour une émission que j’animais à VrakTV : Fan club. Il allait sauter en bungee du haut de la plus haute plateforme en Amérique du Nord pour Amnistie Internationale. Avant de monter sur la plateforme, il était plutôt réservé, voire un peu timide. Mais une fois tout en haut, il s’était transformé en guerrier. Il était hyper concentré, « groundé », avec le regard d’un gars prêt à tout affronter. Deux des traits de personnalité de son personnage de Tim.
Le tournage des scènes de course représentait un gros défi, car étant moi-même un coureur de 800m, je voulais rendre ses courses le plus vrai possible afin que les gens dans la salle de cinéma puissent y ressentir la vitesse. J’ai donc visionné un grand nombre de films comprenant de bonnes scènes de course, tel que Without Limits, 4-Minute Mile, Sarah préfère la course et Unbroken, afin de comprendre comment elles avaient été tournées.
Je ne voulais aucune musique avec des paroles dans 1 :54 sauf pour l’ouverture du film. Je cherchais alors une musique hyper accrocheuse, rythmée, mais qui n’était pas connue et qui allait immédiatement nous plonger dans l’univers du film. En faisant des recherches, mon monteur image et moi avons découvert la chanson SUPERBIA de Caveboy. Dès lors, on a su que c’était la bonne.
C’était très important pour moi que tout soit fluide à l’écran, donc plusieurs semaines avant le début du tournage, je me suis rendu à l’école secondaire Jacques Rousseau pour parler avec tous les étudiants de l’école et leur expliquer que je viendrais tourner chez eux. Je leur ai aussi présenté les acteurs avant le Jour 1 pour qu’ils puissent discuter avec eux et les intégrer dans leur école comme étant de vrais étudiants. Ainsi les acteurs n’étaient plus des acteurs, mais des étudiants de l’école. Ce qui a permis de rendre le tout hyper crédible.
Le film prend l’affiche partout au Québec dès le 13 octobre! Avez-vous vos billets?
Comme vous avez pu le constater dans le dernier article, le tournage de 1:54, fut fort marquant pour les acteurs. Incarner ces personnages représentait non seulement un défi physique de taille, mais également un travail d’immersion extrêmement particulier. Sans parler des imprévus et des situations cocasses qui sont survenus sur le plateau! Vous êtes curieux? Voici quelques anecdotes de tournage exclusives que Yan England a partagées avec nous!
Dans sa direction d’acteur, Yan England plonge ses comédiens dans l’univers de leurs personnages de façon concrète et immersive. Par exemple, Antoine Olivier et Lou-Pascal, qui sont très amis dans la vie de tous les jours, ne pouvaient pas se côtoyer en dehors du plateau, et ce, pendant toute la durée du tournage afin de rendre leur rivalité encore plus crédible. Également, sur le plateau, les acteurs étaient tenus de s’appeler par les noms de leurs personnages afin de rendre leurs échanges plus naturels à l’écran.
Le tournage de 1:54 fut très demandant sur le plan physique. Entre les multiples séances d’entrainement et les journées de tournage exigeantes, Antoine Olivier s’est blessé et a développé une périostite. Un physiothérapeute a dû lui faire des traitements sur le plateau entre les scènes afin qu’il puisse continuer le tournage. Il n’a jamais perdu le moral et a attaqué chacune des scènes comme un guerrier!
L’équipe de 1:54 est très soudée, et ce, dans toutes les situations, aussi imprévisibles soient-elles! Alors qu’ils s’apprêtaient à filmer une importante scène de course, une mini-tornade a frappé le plateau et toutes les installations se sont envolées en l’espace de quelques secondes. Une fois la tornade passée, tout le monde s’est retroussé les manches pour remettre les installations en ordre et terminer la scène!
Le 13 octobre, 1:54 prendra l’affiche partout au Québec! Soyez au rendez-vous!
Lors du lancement de la bande-annonce, nous avons constaté que vous êtes très nombreux à être emballés par le film! Histoire de vous faire patienter jusqu’à la sortie en salle, nous nous sommes entretenus avec Yan England afin qu’il nous dévoile 5 faits inédits sur son film!
Afin de recréer une ambiance authentique, la majorité du film a été tournée dans une vraie école, soit l’école secondaire Jacques Rousseau, située à Longueuil. Les figurants du film sont des étudiants de l’école et les scènes dans les autobus scolaires sont en fait de vrais moments de la routine des étudiants.
Yan England est lui-même un coureur de 800 mètres comme les personnages de Tim et Jeff dans 1:54. D’ailleurs le club d’athlétisme Les Coriaces, que l’on voit dans le film, est en fait le nom du club dans lequel Yan courait.
Aucun des acteurs ne pratiquait ce sport avant le début du tournage. Antoine Olivier Pilon et Lou-Pascal Tremblay ont dû s’entraîner rigoureusement pour bien camper leurs personnages. Sophie Nélisse, quant à elle, a conservé ses bonnes habitudes et continue de courir régulièrement depuis.
Yan England a beaucoup misé sur l’immersion pour permettre aux acteurs de s’imprégner de la réalité de leurs personnages. Il a d’ailleurs tenu à ce que Lou-Pascal s’inscrive avec lui à une course de 5 KM au parc Lafontaine afin qu’il comprenne comment se déroule une compétition à Montréal.
Le tournage du film a été tellement marquant pour Antoine Olivier et Lou-Pascal qu’ils se sont fait tatouer les temps de course de leur personnage afin de conserver un souvenir de leur expérience.
1:54 s’empare des écrans québécois dès le 13 octobre!
À 16 ans, Tim est un jeune homme timide, brillant, et doté d’un talent sportif naturel. Mais la pression qu’il subit le poussera jusque dans ses derniers retranchements, là où les limites humaines atteignent le point de non-retour.